mardi 6 août 2013

Jouer avec le feu et jouer avec les formes et les conventions, c'est encore jouer, ou . . . Des histoires ~ rêves et cauchemars ~ à dormir debout, sauf que c'est du tout grand cinéma !

zenzero enseignant le français à des personnes requérant l'asile en Suisse romande :

"Je m'appelle Jean Daniel et vous, comment vous appelez-vous ? . . .  Je suis Suisse, et vous ? . . .  J'ai 61 ans, je suis enseignant, et vous, quel âge avez-vous ? . . .  Comment ça va ? . . .  etc.."

et apprenant
~ non pas à changer (voire améliorer :-) sa propre histoire ou à cesser de raconter et d'entendre des histoires , non, non, non ! ~
apprenant ~ inlassablement ~ à voir que les histoires qu'on se raconte sont seulement des histoires ...

~ ~ ~ ~ ~ ~

Des plus apparemment sordides aux plus apparemment inspirantes en passant par les plus apparemment insipides ou banales (apparemment sans histoire :-),
ce sont juste des histoires
apparaissant puis disparaissant dans la Présence, dans le présent,
dans
l'intemporel maintenant

~ ~ ~ ~ ~ ~

De la même manière qu'il m'a plu de marcher des centaines de fois sur le feu,
sans doute me plaît-il de me répéter encore et encore  . . .
me répéter encore  . . .
me répéter  . . .
me  . . .

L'impensable, le prodige, n'est pas de marcher sur le feu.

L'impensable, le miracle, est de marcher sur cette planète,
en cet instant-même.

D'être respiré en ce moment-même.

De pouvoir voir
entendre
toucher
goûter
sentir

!
    

à suivre ...

Ou pas

vendredi 2 août 2013

Quand ça panique à bord ... invitation à revenir à Soi

Quand ça panique,  2 étapes  :

Primo :

Expirer  ~  s o u p i r e r  ~  amplement  . . .
inspirer tranquillement  . . .
expirer  . . .
encore et encore, revenir à   m a i n t e n a n t
               
Laisser ~ oui, permettre ~, laisser les pensées et le sentiment de panique être là,
tel quel : des pensées et un sentiment de panique. 

Être  et  laisser être.  Admettre !
Être  et  permettre, autoriser, ce qui est présent ; déjà présent, que le mental le veuille ou pas, résiste ou accepte.


Ça respire en toi ?

Le cas échéant
deuxio  :

Agir ~ ou  pas ~
à partir
de cet espace,
de cet  ici~maintenant,
de cet  Espace Être Présence dépassant la compréhension .


~ ~ ~ ~ ~ ~

La Vie que tu es vraiment vraiment

•   dépasse largement toutes tes histoires, des plus belles aux plus moches
•   inclut, comprend, accepte inconditionnellement toutes nos idées, émotions et sentiments
•   anime, respire ton corps,
même quand il dort profondément et que le mental discursif (les discours dans la tête) est en mode "off"


Les discours (les pensées, ces histoires, ces 'vagues' ou 'orages') de panique ne sont problématiques que quand ils sont crus, pris comme étant la vérité, pris au sérieux.

En réalité

~ et l'expérience te le montre sans cesse ~

comme les vagues passent,
comme les orages passent,
les histoires et la panique passent.

CE QUI REGARDE  (et lit ces mots en cet instant-même)  demeure.
CE QUI REGARDE ne passe pas.


Bref ,
panique ou pas,
regarder et sourire intérieurement
ou

primo  :
Expirer  ~  s o u p i r e r  ~  amplement  . . .

 

vendredi 19 juillet 2013

Si et quand rien ne marche, repose-toi. Surtout ton mental !

Quand rien ne semble  marcher   (comme le mental pense que ça devrait ...),
reposons-nous,
                        détendons surtout le mental !

 ~ ~ ~ ~ ~ ~

Reposer en paix

"Pauser et repauser "
revenir à Soi

Rien à faire
           ou à ne pas faire  !

(la respiration, la circulation du sang, la digestion se font déjà, avec et sans rumination mentale)


Être

Nulle part où aller
                     ou ne pas aller  !

(où que tu ailles, tu y es ;
il n'y a nulle échappatoire autre que mentale ;
il n'y a nulle part ailleurs qu'ici,  là où tu es)  


Simplement  être

~ ~ ~ ~ ~ ~


Ê t r e   e s t   c e   q u e   D É J À   n o u s   s o m m e s


Ê t r e
P r é s e n c e
' E s p a c e '  d' a c c u e i l   i n c o n d i t i o n n e l   ayant déjà accepté absolument tout ce qui se manifeste  (tout ce qui prend place, apparaît,  puis disparaît, laisse la place, se dé-manifeste)

(( toute forme ~ humaine et non- humaine - apparaît et disparaît dans  cette indicible   N o n - c h o s e   que nous sommes vraiment vraiment ))


. . .  P a i x  . . .  P a i x  . . .  P a i x  . . .

dimanche 14 juillet 2013

Silence parlant, yoga intérieur, panne de son. Quoique ...

En silence intégral les fleurs et les étoiles me parlent de grâce infinie.

En retour et en toute discrétion, je leur souris.


Dans le même élan
~ intérieurement et sans commentaire ~
je souris à de multiples étincelles de vie et à d'innombrables formes de couleurs.

Présent inattendu et fort apprécié,
cet élan inclut joliment les feux rouges, les néons, les enseignes et affiches des villes : que de nombreuses opportunités de voir se transformer ce qui apparaissait auparavant comme étant des nuisances en des déclencheurs de sourire intérieur !

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Encore à ce jour,
                           et c'est une autre histoire,
parler ~ nommer, discuter, bavarder, commenter ~ demeure souvent déconcertant 

Parfois
chanter et danser va divinement, délicieusement ...

mercredi 10 juillet 2013

Tu n'es pas ce que la pensée dit que tu es

Je ne suis pas ce que la pensée dit que je suis.

Ce que je suis vraiment vraiment est conscient des pensées qui vont et viennent.
Ce "je"  regarde ce qui est,
ce qui arrive, se passe et trépasse ;
et observe
~ dans la plus absolue impassibilité ~
ce personnage ~ nommé ici zenzero, ailleurs Jean Daniel ~ jouant le jeu d'une vie  . . .


Ce que je suis vraiment vraiment
~ ce que tu es de même ~
est la conscience elle-même.

Être
Présent
Présence
Ce que nous sommes vraiment vraiment.


zenzero est en "moi", est une expression de la vie-même qui s'expérimente elle-même ainsi.
(Ainsi : sensationnel jeu de sensations apparaissant et disparaissant)



Bref,
je ne suis pas et tu n'es pas, ce que la pensée ~ et toute personne (!) identifiée aux pensées ~ dit que nous sommes.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Le mental, la pensée,  NE  peut  PAS  comprendre cette simplicité essentielle,
ne peut pas réduire à des limites conceptuelles cette actualité, cette évidence :     ê t r e

Illustre exemple :

As-tu récemment    r  e  g  a   r  d  é    un petit  (petit seulement par la taille)  être ?

La   p r é s e n c e   et le fonctionnement de son corps
~ sans la moindre parole ~
sont simplement miraculeux.

P r o d i g i e u x  !


samedi 29 juin 2013

... et sentir naître de plus en plus souvent un sourire doux, tranquille, plus ou moins amusé, et tendre ... si tendre ...

! Les mots ne sont jamais que des flèches,
que des panneaux indicateurs !

Imagine (!) un 'espace' de lumière et de silence :

imagine un silence dont tu ne peux parler sans, apparemment, le briser le temps des mots dits ;

imagine une lumière ambiante dont la source est insaisissable,  nulle part ;

imagine un espace sans limite ou mesure  . . .

Imagine un espace d'accueil inconditionnel pour tout ce qui nait, se transforme et meurt.


En réalité,
dépassant toute représentation,
c'est tout ... toi !

Pas le petit toi pensé,
toi plus grand que la pensée,
toi être,
toi présence,
toi    i n i m a g i n a b l e   ! ! !


Toi certes inimaginable mais qui peut être VU immédiatement en retournant l'attention vers  (. . .  toi, 'Espace' de lumière et de silence) d'où ladite attention provient.


Incompréhensible ! ?

Oui


Bref,

Être sagement,
paisiblement,
doucement,

         consciemment  !!!

CE que l'on est déjà vraiment vraiment

Conscience
Pure Présence
Espace d'accueil


Être  . . .  simplement  . . .  être
(être ce que l'on est déjà quoi que la pensée en pense  . . .)

 
" g        u     r       u "
gee, you are you
       

dimanche 23 juin 2013

L'innocente arrogance de tout jugement

Le juge ment,
quelle arrogance !

Arrogance innocente - comment ce qui est peut-il ne pas être ? -
parfaite - idem, comment ce qui est peut-il ne pas être ce qui est ? -
pauvre (!) arrogance du mental quand il (le mental) juge, décrète, distribue bons et mauvais points.

Dans le jeu de l'Un,
la soi-disante arrogance a sa place :

les juges,
les jugements et
ce qui est jugé
forment un trio - innocent et parfait - se tenant par la barbichette.

Sérieux s'abstenir !

~ ~ ~ ~ ~ ~


Chanson pour une naissance :

dimanche 16 juin 2013

Révolution intérieure, retournement d'attention, projection dévoilée ... jeux de Lumière

Nous avons des pensées,
nous ne sommes pas les pensées
=
nous ne sommes pas la voix qui parle dans la tête.
nous ne sommes pas ce que nous pensons et croyons être.


Une invitation  :
Tourner ~  à 180 degrés ~ l'attention vers  CE  qui perçoit lesdites pensées,
vers  Soi,
la  Conscience,
l' Espace (écran écrin insaisissable) en dessus du torse.

C'est l'invitation de la VST de Douglas Harding, approche "incompréhensible, farfelue, enfantine, trop simple" jusqu'à ce que j'accepte de regarder par moi-même, en moi-même. Pas en lisant ni en pensant !
En   r e g a r d a n t .


Ou encore :
voir les pensées apparaître et disparaître  . . .
voir/sentir les émotions/sensations apparaître et disparaître  . . .

Mettre et remettre en question toute pensée stressante et la retourner :
•   vérifier si elle  (la pensée stressante)  est absolument vraie
• •  vérifier son effet lorsqu'elle est crue
• • •  puis ce qui demeure lorsqu'elle n'est plus crue 
• • • •  la  retourner

Cette vérification des pensées est le Travail de Byron Katie.
Voici ce qu'elle en a dit :

"   Lorsque j’ai commencé à vivre mes retournements,
j’ai remarqué que j’étais tout ce que je disais de vous.
Vous étiez tout simplement ma projection.
Maintenant,
au lieu d’essayer de changer le monde autour de moi (cela n’a pas marché, mais seulement pendant 43 ans),
je peux mettre mes pensées par écrit, les questionner, les retourner, et trouver que je suis la même chose que ce que je pensais de vous.  "

 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Dans mon expérience ~ zenzero ~
croire les pensées agit comme un voile sur ce qui, simplement, est.

Parlant de quelqu'un,
dès que je dis "C'est un menteur"
je me conduis en menteur !

Dès que je dis "Tu es injuste, ou arrogant"
je me conduis injustement, ou de façon arrogante !

Dès que je dis  "Il ou elle devrait se taire"
je gagnerais à me taire !

Dès que je dis
"Ce sont des ignorants, ils ne savent pas ce qu'ils disent,  ... et patati et patata ..."
je me conduis en ignorant,
je ne sais pas ce que je dis  . . .

Bref,
tout ce que je peux dire de "qui que ce soit"
("toi ou vous, il ou lui, elle, nous, vous, eux ou ils ou elles")
en dit long et large sur moi,
parle de moi-je.

Eh oui, les histoires que je raconte à propos de qui/quoi que ce soit sont mes histoires.
En disent moins sur qui/quoi que ce soit que sur moi.


Bref ...
des pensées ~ des plus tragicomiques aux plus nobles ~ me viennent à l'esprit, et s'en vont.
Croire les histoires qu'elles racontent, croire les pensées, agit comme un film.
Voilant la simplicité de ce qui  est.


De toute évidence, il n'y a rien de mal à faire des histoires, à se faire des films.  Ni bien.
C' ...
Quoi qu'on en pense.

À voir !  Où pas ...

lundi 3 juin 2013

Incompréhensiblement, tout va bien

À des millions d'années-lumière d'ici, dit-on,
des milliards d'étoiles se meuvent à toute allure dans l'espace,
toujours à temps à une fraction de seconde près,
en silence.

Tout va bien !

L'inconcevable intelligence qui chorégraphie ce ballet d'étoiles est très exactement la même impensable intelligence ~ ou énergie ~ (ou peu importe le mot pointant ce . . . !!! . . .), bref
la même intelligence, le même prodige qui constitue notre corps, le fonde, l'anime, le maintient et l'entoure.

En deça, au coeur et au-delà de ce que nous pensons être
~ notre nom, notre corps, notre mental, notre âme ou notre esprit ~
cette prodigieuse intelligence est ce que nous sommes vraiment vraiment.

Cette intelligence
~ amplement, totalement, inconcevablement plus vaste que l'intellect ~
est Ce qui rythme le coeur.
Ce qui, en cet instant-même, respire, lit ces lignes, etc..


Simplement . . .
Incompréhensiblement . . .


vendredi 24 mai 2013

Être et laisser être

La Présence
ou
La vacance d'être
ou
Vacance ~ l' Espace d'accueil ~ que nous sommes vraiment vraiment  ! ! !


Regarder par soi-même
!  littéralement,  "regarder"  et non pas "penser" !
R - E - G - A - R - D - E - R

Se regarder et voir que nous ne sommes pas ce que nous pensons et croyons être ;

se regarder et voir que nous ne sommes pas ce que nos aînés nous ont dit et redit,
nous ont rabâché encore et encore ~~> jusqu'à ce que nous adoptions leur point de vue
(= leur aveuglement, leur certitude, leur conditionnement).

Regarder et voir,
                          voir et être
CE qui est toujours présent
La Présence
La Source
L'Être
                             non pas l'image de soi,
                             non pas le personnage,
                             non pas le/s masque/s
                             non pas le visage qu'autrui voit et que les miroirs reflètent,
                             non !
REGARDER  VOIR   ÊTRE
CE qui regarde,
CE qui voit,
CE qui est
!

rempli de 
ce qui est regardé,
ce qui est vu,
ce qui est
tout et son contraire


Être

Une seule et unique (nulle part) Non-chose
~ indéfinissable ~
se manifestant, se transformant, en des myriades de choses, de formes,
de définitions.


Inconcevable,
impensable
indicible
!

vendredi 10 mai 2013

Quand tout rime à rien : grâce ; impuissance paradoxale, radicale et révélatrice

S'effacer !
     Perdre la face
     et se retrouver Soi.

Cesser de s'entêter !
     Cesser de se prendre la tête
     et se retrouver Un, Vie-Une.

Être personne ~ être rien ~ serait peut-être la sagesse

Se repentir
                  !!! Non, non, non, pas dans le sens religieux du terme !!!
     Retourner l'attention de 180°
     Regarder et voir CE à partir de quoi l'on regarde
     Dès lors voir tout l'univers apparaître et disparaître dans ce regard. En Soi.

Être tout le monde ~ être tout ~ serait l'amour


Quand tout rime à rien
Quand la parole regagne le silence d'où elle vient 
la figuration ~ l'imagination ~ laisse la place à la poésie muette de l'univers

Grâce simplement incompréhensible

~ • ~ • ~

Sur le papier
être zenzero ~ être quelqu'un, un personnage ~ serait conventionnel.
Fonctionnel.
Ou pas vraiment.

Au fond du fond, qu'importe ?


Y compris les suivantes
                                     demeurer libre de toutes ambitions :

rester discret et exposé,
incertain et avare de discours   ( tu parles ! :-)
ouvert et non-protégé.
Fort vulnérable.

Demeurer sans la moindre assurance,
sans l'ombre d'une certitude  ~ si ce n'est celle d' être.
Accepter de ne pas comprendre,
accepter de ne pas savoir.


Être ... laisser être ... être ... laisser être ... être ... laisser être ... être ...



Quoi que l'on pense et dise

ce qui est, est.
C'est.
C'est ce qui est

et c'est ainsi .

jeudi 2 mai 2013

Audio vision claire, directe, "sans tête" . . .

L'espace est au regard
Ce que
Le silence est à l'écoute :

                                       Terrain de jeu,
                                                              invisible,
                                                                           inouï

Rien basique
Rien essentiel
Rien fondamental

Rien   Néant   Vacance   Vide    . . .    plein de tout ce qui apparait et disparait

Absence omniprésente
Insaisissable Présence

Ce que nous sommes vraiment vraiment


Indicible ?
Oui         !
                  Bien au-delà de l'entendement



jeudi 18 avril 2013

C'est aussi la vie, laisser le mental s'épuiser ...

Laisser le mental s'épuiser (-: jouer :-) à vouloir comprendre tout et son contraire.

Laisser la pensée vouloir mettre en mots la vie, ce qui est, être
            la laisser vouloir saisir,
                          vouloir appréhender
                                      craindre ou saisir (arrêter) la vie, l'être, la présence, le présent, ..., .
C'est son job :
                       le mental/la pensée  pense,
                                                     joue avec les concepts, les idées, les images, les mots,
                                                                     les représentations
ce n'est pas ce que nous sommes vraiment vraiment.


Laisser le mental  ÊTRE
~ que ce soit s'épuiser, se calmer, jouer  ~ ~ ~



lundi 15 avril 2013

Que serais-tu sans tes histoires ?

Ou,
qu'es-tu sans tes histoires,
     sans ton histoire ?


Qu'as-tu toujours été ?

Que seras-tu toujours ?


Qu'es-tu vraiment vraiment ?

mardi 2 avril 2013

mercredi 27 février 2013

Perdre la face ... perdre la tête ...

Se prendre la tête, non !
Se reconnaître Espace vierge, OUI !

Se prendre la tête, non !
Se reconnaître être,
être maintenant,
toujours maintenant, OUI !

Se reconnaître en tant qu' Être Un
Se reconnaître Présence Une

Se reconnaître en tant qu'Espace
Se reconnaître Regard conscient
Se reconnaître en tant que Silence
Se reconnaître Accueil inconditionnel
Se reconnaître en tant que Quiétude

Se reconnaître Miroir cosmique
OUI,
1000 x OUI !

Se croire/se "voir" réduit à une personne, un masque, avec 2 yeux, non !

Se reconnaître sans tête
Se reconnaître "vide"
vide comme un miroir est vide
vide ~ ou espace vacant ~ plein de ce qui le remplit
vide plein de ce qui va et vient dans ce miroir/regard conscient, OUI !


Se prendre la tête, non merci !
Se reconnaître en tant que Miroir cosmique, oh oui !


Tu penses que zenzero perd la tête ?
Puisses-tu avoir raison !

jeudi 7 février 2013

Serait-ce le JEu de la VIE ?

JE  synonyme de  VIE :

Alors même que parfois - identifié au corps/mental - JE semble perdre pied, submergé par des vagues de peur, comme paralysé,
JE m'accepte et aime
IN-CON-DI-TIO-NNE-LLE-MENT


Serait-ce le  JE/U  de la VIE  ?

Jouer à se faire peur, à se perdre dans la forme,
et,
se   re trouver Un   ??

Océan de paix, d'amour et de lumière
s'identifiant ~ parfois ~ aux vagues,
mouvantes, passagères, formes soi-disant séparées  ???


Profond,
profond,
                   insondable,
MYSTÈRE   . . .

mardi 5 février 2013

Oublier et se rappeler ...

Tout le mystère de la vie est dans le regard !

Le regard !
Il s'agit et suffit ~ facile à dire ~ de l'employer à percer l'apparence des formes et des étiquettes.
Et ainsi,

voir CE qui permet, CE qui admet déjà, sans la moindre exception, les apparences, les formes, les mots.


Se rappeler encore et encore
~ et encore encore ~ que
lorsque l'univers paraît s'assombrir,
c'est que le regard se voile de pensées et semble alors se dérober à la lumière . . .


Lumière consciente
Profond, impensable Mystère 



Lumineux, profond,  Mystère ...
Comme le soleil, 'soleillant' 24h/7j,
... depuis la nuit des temps ...

vendredi 4 janvier 2013

Pavé de bonnes intentions

Encore une histoire ~ attribuée à Tchouang-tseu, librement adaptée en anglais par Stephen Mitchell, puis traduite en français, puis encore ~ réarrangée à l'attention de ma fille chérie.
Bref, une histoire que vous allez - ou pas - faire vôtre :

Les pattes du canard sont courtes ; je ne peux les allonger sans le faire souffrir.
Les pattes du héron sont longues ; je ne peux les raccourcir sans lui causer une grande douleur.

Ce qui est long n'a pas besoin d'être amputé ;
ce qui est court n'a pas besoin d'être étiré.

Quand je prends conscience de cela,
je peux laisser le monde suivre son cours.

Est-ce que je pense savoir ce qui est mieux ?
Est-ce que je pense que le monde devrait se plier à ma façon de penser ?

Toutes ces personnes de soi-disant bonne volonté~
 comme elles se font du souçi et s'agitent !

Depuis les temps les plus reculés,
que de combats les sauveurs de l'humanité ont-ils engendrés ?


À chaque fois que je crois que quiconque est trop ceci ou pas assez cela, je suis pris dans une illusion, me plante et souffre. Les canards sont parfaits exactement tels qu'ils sont, se dandinant sur leurs merveilleuses petites pattes. Et les hérons parcourent les marais avec leurs échasses qui n'ont pas un millimètre de trop.

Que nous ayons ou non la meilleure des intentions, nous ne pouvons essayer de changer les gens sans leur infliger, ainsi qu'à nous-mêmes, de la violence.


Rappel à Soi :
" Tel (ou Telle) est ceci     ...    ,
est cela    ...    ,
a fait ceci    ...   ,
n'a pas fait cela    ...   ,
devrait être  (ou faire)    ...    ,
n'aurait pas dû faire    ...   ,
mérite  (ou ne mérite pas)    ...   ,
...   bla bla bla    ... "

 EST-CE VRAI ?
(Puis-je vraiment savoir que c'est vrai ?)

S'accorder l'espace et le temps afin de trouver sa propre réponse ...
.

lundi 31 décembre 2012

Que l'on agisse ou pas, inlassablement, mystérieusement et sans la moindre exception, les choses se passent exactement comme elles se passent ...

... et tu as pu le vérifier,
il est des instants où nous ne faisons absolument rien et la joie tranquille est présente !

Il y a plus de 2000 ans, entre deux éclats de rire, Tchouang-tseu jouait du  ?  :

Te fais-tu du souçi pour le monde ?
Penses-tu qu'il a besoin de tes conseils ?

Les cieux ne tournent-ils pas d'eux-mêmes ?
Le soleil et la lune ne trouvent-ils pas leur place ?
Quelle intelligence est derrière tout cela ?
Qu'est-ce qui crée toutes ces connections ?

Qu'est-ce qui, sans le moindre effort, fait que tout se passe le moment venu ?

Qu'est-ce qui fait que les choses se passent exactement comme elles se passent ?

Les nuages font-ils la pluie,
ou est-ce la pluie qui fait les nuages ?
Quelle force les gonfle ou les crève ?

Les vents se lèvent au nord,
ils soufflent à l'ouest, à l'est,
et voguent à travers les cieux.

Qu'est-ce qui, sans le moindre effort, engendre cette indicible joie ?



vendredi 28 décembre 2012

mardi 25 décembre 2012

Présent de l'indicatif

"La plupart de nos tensions et de nos frustrations proviennent de notre besoin irrésistible de jouer le rôle de quelqu'un que nous ne sommes pas"

Dr Hans Selye


De la même façon qu'une montre ne peut pas mesurer et apprécier le présent,

la pensée ~ l'intellect, le mental, l'esprit ~ ne peut pas mesurer et comprendre le sans limite, l'infini.

Notre intelligence humaine, nos facultés de penser et nos sciences mécaniques essaient de comprendre, de mesurer voire de dépasser la vie que nous sommes,
l'indicible mystère qui nous fonde, nous constitue,
englobe nos corps/esprits ...

Et lorsque je m'entête à limiter l'illimité,
je me perds dans les concepts, les croyances.
Je me perds dans des mots ...

Une solution :

ne plus croire les pensées qui trottent et défilent dans la tête ;
les voir
et
- avec bienveillance -
revenir à l'expérience du moment précis,
à la réalité du - et pas à la théorie sur -
à la réalité sensible du moment présent :

juste être.

Simplement présent.


Sans rien à contrer, défendre, gagner, perdre, prouver, etc..


Silence intérieur

 

 

lundi 24 décembre 2012

Observer ce qui est avec le regard d'un petit enfant

Tout en voyant ce que je regarde,
je vois ce* à partir de quoi je regarde :

non pas 2 yeux,
non,
absolument pas,
mais :

Espace infini
Regard unique
Ouverture illimitée
Présence consciente
. . .*. . .

~~  ~~  ~~

Tout en entendant ce que j'écoute,
j'entends ce à partir de quoi j'écoute :

. . .*. . .

~~ ~~ ~~

Ce qui maintient en place l'univers entier communique avec le son inouï, subtil, du silence !

* . . . (Inconcevable, indicible Tao) . . .




Serait-ce que seul l'esprit de non-savoir est apte à le percevoir ?

Aloha ... gardienne du silence maison

jeudi 20 décembre 2012

Question d'équilibre ~ 3ème couche

Tout est déjà ici
~ de tout temps ~

Inconcevable, indicible perfection


MERCI à toi qui joue et danse avec moi :

j'aime ta fraîcheur d'aurore,
ta douce chaleur et  ta lumière.

Ton extra ordinaire simplicité

vendredi 14 décembre 2012

Vacance : regarder et voir à partir de ... Rien

Un autre conte * :

Dans ce royaume invraisemblable on n'aimait pas les sans-logis. On arrête donc celui-là qui osait dormir sous le mur de la résidence royale.
On l'interroge.

" Qui es-tu ? Un chômeur ? Un voleur de vieilles ? "

L'homme répond :

" Un peu plus haut. "

Les gardes s'étonnent. Ils ricanent :

" Comment cela, un peu plus haut ? Que veux-tu dire ? Parle clair.
Serais-tu par hasard un noble en visite chez les pouilleux ? "

L'homme s'obstine :

" Un peu plus haut. "

Les gardes pensent : "C'est un fou. " Ils s'esclaffent :

" Quoi, un ministre ? "

" Un peu plus haut. "

" Je vois, je vois, " dit un gros sergent à moustaches. " Monsieur (vous autres, saluez !) est Sa Majesté en personne. N'est-il pas vrai ? "

" Un peu plus haut. " murmure l'autre imperturbable.

Le capitaine :

" Assez joué. Au-dessus de Sa Majesté, il n'y a que Dieu. L'ignores-tu ? "

" Je suis un peu plus haut que Dieu. "

" Mais plus haut que Dieu, il n'y a rien ! "

L'homme répond :

" En vérité, c'est bien là ce que je suis. Rien. "



                                                XII.2012 Malaga z......


* Merci Henri Gougaud

jeudi 13 décembre 2012

Je n'ai à me plaindre de rien !

Voici un conte zen* :

Un maître avait un disciple tellement avancé dans la voie qu'il décida de l'adresser à un plus grand maître susceptible d'achever son éducation et lui faire atteindre l'illumination.

Au grand étonnement du disciple, ce maître se révéla être une vieille femme, misérable et malade, ne dispensant aucun enseignement.

Pourtant,
au fond du fond,
elle lui révéla tout en une seule petite phrase :

    " Je n'ai à me plaindre de rien ! "


En parallèle,
et total contraste de contenu et de style mais
identité de reconnaissance :

 
*  Merci Douglas Harding

lundi 3 décembre 2012

Comme ça respire, comme le coeur bat ...

En réponse à la fumeuse question :     Comment ça va ?

De Soi,
ça va de Soi !

Comme ça respire !
Comme le coeur bat,
ça va de Soi et ça varie ...

~ ~ ~ ~ ~


Suggestion du moment :

Relaxe,
               repose ton mental,
retourne ton attention vers son origine :


Reste ici
dans ~ et en tant que ~ cet espace

Être
        Ici            ~  quel que soit l'endroit
        Maintenant            ~  quelle que soit l'heure

Présence
                Immobile            ~  quelle que soit l'agitation
                Silencieuse            ~  quel que soit le bruit
                Imperturbable            ~  quels que soient les stimuli

Paix                au-delà de toute compréhension

Amour            inconditionnel            ~  sans le moindre attachement ni la moindre attente

Lumière         indescriptible


jeudi 22 novembre 2012

Jugements = juge & mens !

Message/rappel à moi-même :

Ne crois pas que les autres - autrui, qui que ce soit - veuillent que tu les conseilles,
que tu les corriges ou critiques - même soi-disant constructivement -,
que tu les enseignes,
que tu les "guérisses", "répares", "sauves" ou soignes . . .  sans leur consentement et demande claire !

Ne crois surtout pas que tu sais mieux qu'eux ce qui est ou serait bon pour eux !
Quelle arrogance/prétention !
Quelle ignorance/illusion !

Et au fond du fond, quelle parfaite INNOCENCE,
le Jeu de la Conscience !

*
*    *

Laisse-toi respirer amplement et te détendre
~ corps et esprit ~
Pacifié, patient,   serein !

Tu es assez fort pour faire confiance à tes semblables et être disponible . . .
en paix toi-même . . .
Et les accompagner/épauler si telle est la demande
Si tel est l'élan


vendredi 2 novembre 2012

Se réveiller au rêve de la pensée et au complet - total - mystère de la vie ...

Le mental - l'intellect, la pensée - ne peut pas vraiment voir la beauté et le mystère de ce que nous appelons la vie.
Le mental tend à coller une étiquette, un label, une opinion sur tout ce qui est vu, entendu et senti.

Je prends comme exemple une balade en forêt :

Dans cette promenade je suis témoin d'une beauté, d'une diversité, d'une vitalité merveilleuse, d'un monde qui dépasse la compréhension. Cependant le mental analyse, compare, commente ; ça parle tout seul, mécaniquement, par habitude. Le penseur promeneur croit, parce qu'il possède des mots - les noms de tels arbres, champignons, fleurs, plantes, oiseaux, racines, etc. - qu'il connait les "choses" nommées.

L'étonnement, l'émerveillement, la curiosité - celle qu'un tout jeune enfant manifeste alors qu'il découvre le monde - l'innocence et la révérence,   le frais et pur non-savoir   sont voilés par un prétendu savoir. Le prodige de la vie, le mystère de la vie est réduit à un ensemble d'idées, de concepts mémorisés.



Se réveiller ne signifie pas la fin des pensées,
ne veut pas dire le silence du mental.

Se réveiller signifie voir - se rendre compte - que nos pensées ne sont que cela, des pensées à propos de la vie réelle et pas la vie elle-même. Les pensées sont des interprétations d'un mental conditionné par la mémoire.

                  En observant,
en regardant - à neuf - ce qui se présente
ET
en voyant les étiquettes que l'intellect colle sur tout
                (les voir au lieu de les croire),
se réveiller au profond mystère de la vie, des naissances et des morts, est possible.

Oui, se réveiller est jouable  . . .

~~  ~~  ~~

Ci-dessous
en forme extra large, l'esprit d' aloha  dans sa diversité et douceur :



Mahalo 2 Scott Kiloby 4 his "Reflections of the One Life"

samedi 13 octobre 2012

Au fond du fond ...

Quelle personne, situation, circonstance ou chose est si importante qu'elle acquiert le pouvoir de me rendre non-paisible ?

Inquiet, stressé,     quel est le problème en cet instant ?

Et,
quel est vraiment mon objectif en cet instant,
en lien avec cette personne, cette situation, circonstance ou chose ?

Au fond du fond du fond,
qu'est-ce que nous voulons vraiment ?



mercredi 10 octobre 2012

Nous vivons tous dans le même univers, et chacunE dans son monde personnel

Nous nous racontons des histoires !

Des  his-toi-res,
ce ne sont que des histoires !

À dormir debout :
• des histoires en rose, sous formes de rêves
• des histoires sombres, sous formes de cauchemars

De parfaites histoires à dormir debout puis à entendre sans implication,
paisiblement,
simplement.


Nous vivons tous dans le même univers,
et/mais chacunE dans son propre monde mental.


Il y a une seule et unique Vie
~ Présence, Être, ... ~
se manifestant en des myriades de formes
- dont les forme-pensées.


Sur et dans le plan humain,
les conflits cessent et la compassion commence là où réapparaît cette compréhension ultime/réalisation intime.


Cela pourrait s'appeler l'éveil.
Tout simplement ... 

mardi 11 septembre 2012

Juste ici, juste en cet instant ...


Juste ici . . .
juste maintenant . . .

Qu’y a-t-il de plus simple que de
juste se détendre,
rester tranquille ?

Détendre le corps et le mental !

Juste se laisser respirer,
se laisser animer,
aimer ;

juste être.

Silencieuse Présence !


Regard,
Écoute,
Tendresse illimitée,

juste ici,

juste maintenant . . .


Simplement . . . être . . . être . . . être . . .

Être

lundi 20 août 2012

Évidence paradoxale

Rien de nouveau sous le soleil : chaque jour, chaque instant, est nouveau.

vendredi 20 juillet 2012

En douceur, gentiment, voir le non-sens de la fuite en avant, voire du recours au prétendu "bon vieux temps" ...

Gagner du temps ?
Perdre son temps ?
Tant d'histoires pour trois fois rien (rien que des mots).
...  souvenirs du passé   ...   maintenant   ...   rêves du futur  ...              

Au fond, tu le sais bien, c'est couru et perdu d'avance,
ce temps (celui - fuyant - des aiguilles de la montre) aura ta peau

 ~~~~~~ . . . ~~~~~~

Doucement,
                    tendrement,
cesser de courir après ce temps illusoire.

"MAINTENANT"
"l'éternel présent"
est le seul - l'unique - "temps" dans lequel la vie se vit,
dans lequel nous sommes.

Puisses-tu t'y perdre
- ou t'y retrouver -
simplement.

Nous sommes ce présent...

~~~~~~ . . . ~~~~~~


À la bonne heure !
ce lama là - Guendun Rinpoche - en parle tranquillement :

Le bonheur reste introuvable
que l'on fasse de grands efforts ou que l'on exerce sa volonté,
car il est déjà présent, dans une relaxation simple et abandonnée.

Ne vous efforcez pas :
il n'y a rien à faire, ni à harmoniser.

Ce qui se présente momentanément au sein du corps-esprit est sans véritable importance et sans même la moindre réalité. À quoi bon vous identifier et vous attacher à ceci, l'évaluer, ou vous évaluer vous-même ?
Il vaut mieux simplement laisser la totalité du jeu se jouer d'elle-même, s'élever et retomber telle des vagues, sans intervenir ni pour modifier, ni pour manipuler. Ensuite, voir comment tout s'évanouit puis réapparaît, comme par magie et de façon répétée, temps sans fin.

Seule votre quête de bonheur vous empêche de le voir.
Elle a tout de la chasse que vous donneriez à un arc-en-ciel aux couleurs vives que jamais vous ne pourrez attraper, ou encore du chien qui court après sa propre queue.

Bien que la paix et le bonheur n'ont aucune existence en tant qu'objets ou endroits,
ils sont disponibles en permanence et vous accompagnent à chaque instant.

Ne croyez pas un instant que soient réelles les expériences positives ou négatives.
Leur nature est aussi éphémère, que celle du temps qu'il fait aujourd'hui, ou que celle des arcs-en-ciel au dessus de nos têtes.

À vouloir saisir l'insaisissable, vous vous épuisez en vain.

Dès que vous ouvrez et relaxez le poing serré de l'avidité, l'espace infini est là - ouvert, accueillant et réconfortant.
Faîtes usage de cet espace, cette liberté et aise naturelle.
Rien à faire, ni à harmoniser, rien à forcer,
rien à désirer
et rien ne manque.

Merveilleux !
Tout se déroule de soi-même.

samedi 16 juin 2012

Sourire à la peur !

Sourire à la peur :
          un instant à la fois ;
             un pas après l'autre ;
                un silence,
                   une parole,
                       un geste à la fois.

  • Faire confiance, se détendre, faire la paix ...
                                                        Dit différemment : 
  •  Ne pas succomber à la peur, à l'agitation et à l'agressivité ambiante ...

Faire la paix
                    - y compris avec la guerre, avec toute violence -
soit
       ne pas ajouter de la confusion à la confusion,
       ne pas ajouter de l'agitation à l'agitation,
       ne pas ajouter de l'agressivité à l'agressivité,
       ne pas ajouter de la violence à la violence ...


La peur a peur et fait peur ...
Puissions-nous l'accueillir bravement !

La rassurer,
l'apprivoiser ...

Courageusement
                          ~ patiemment ~
                                                     s'ouvrir ... s'adoucir ...

... encore ... et encore ... et encore encore ... recommencer encore ... 

samedi 2 juin 2012

En-deça, au coeur et au-delà des cycles de la naissance et de la mort - à tour de rôles - la Vie en jeu ...


Jouant à cache-cache,
Je suis la Vie Elle-même.

La Vie apparaissant et disparaissant - à tour de rôles - en tout et son contraire,
petit "je" ou petit "moi" (identité officielle, sociale) inclus.


Tout est Vie
Présence
Être
...
1

lundi 16 avril 2012

Le coeur gros ...

" Comme la grande montagne,
simplement accueillir pluies, neiges et glaces
et devenir changeante, sans forme,
une source d'eau vive "

Taisen Deshimaru

mercredi 11 avril 2012

C'est uniquement la pensée - affaire typiquement humaine - qui voit des choses séparées et divise tout en catégories


" Tous les êtres du monde ne font qu'un.
Ce qu'on trouve beau est considéré comme miraculeux et merveilleux,
ce qu'on trouve laid est considéré comme puant et pourri.
La vérité est que la puanteur et la putréfaction se métamorphosent en miracles et en merveilles,
et que le miracle et le merveilleux se métamorphosent en puanteur et en putréfaction " 
Tchouang-tseu

Par définition, la pensée - le mental - distingue, isole, sépare en catégories ce qui, en essence ou par nature, est Un.

Quand la grâce de voir ce mécanisme à l'œuvre est là, c'est juste ... merveilleux !

Craquant !
Derrière les masques - les personnalités, les rôles, les statuts et autres formes et déguisements - c'est comme si la Vie jouait, se perdait et se reconnaissait en tout ...

Joies et peines confondues.
Réunion ...


" Tous les êtres du monde ne font qu'un ... "  
La Vie Une à nouveau
Regard neuf sur Soi-même.
      Hors du temps et des frontières
      Tout l'univers est ici maintenant.                                                                                     À la bonne heure !
            Dépassant toute nostalgie et envie
            Aurore riante ... Vie resplendissante ...                                                                     Le bonheur ...                                                                                       

jeudi 5 avril 2012

Danser la vie ou, la Vie qui nous danse ...

En soi et en terme de distance
la danse ne mène nulle part.

Dans sa manifestation la plus spontanée, la danse est expression de vie
sans autre raison d'être que cette expression dans le moment présent. La danse est alors force de vie en mouvement ; sans but, destination ou objectif. Juste mouvement pour le plaisir du mouvement. Pur élan vital.

. . . ~ ~ ~ . . .

Sens par toi-même combien il serait affligeant de danser uniquement afin d'arriver au bout d'une danse.

. . . ~ ~ ~ . . .

En Inde la danse est une métaphore souvent utilisée pour représenter la vie ou la manière dont elle peut être vécue. Lîlâ est le nom avec lequel on désigne alors la danse de la Vie (ou le jeu/sport divin).

Dans cette perspective non duelle, la Vie-Une connaît (naît avec) la musique et mène le bal ; Elle constitue, imprègne, englobe, anime et met en mouvement tous les danseurs : des cellules de nos corps à la terre tournant autour du soleil ; des feuilles des arbres emportées par le vent aux myriades de galaxies fonçant à toute vitesse dans l'espace ; de l'infiniment petite particule à l'infiniment grande onde ...
( Depuis mon enfance la notion d'infini est simplement inconcevable pour mon intelligence mentale si limitée. De quoi "perdre" la tête et gagner en étonnement/émerveillement ! )

Cette vie qui foisonne, palpite et vibre en tout et partout n'aurait pas d'autre but que de foisonner, palpiter et vibrer en tout et partout. Sans limite ni fin : les pas, le chemin et le but font un ; sont un.

En-deçà, au cœur et au-delà de toutes considérations et limitations dualistes, la Vie nous convierait, danseurs - ou dansés - humains, à nous abandonner à Elle, en Elle, à nous confier à Elle et en Elle ... Hors des notions de la pensée, de l'espace limité et du temps chronologique. Toujours et encore et partout ici et maintenant.

. . . ~ ~ ~ . . .

À 600 ans de différence Rumi puis T.S. Elliot se font poètes de cette intemporelle présence, poètes de l'univers  :

" Danse !
Lorsque tu es brisé et sans défense, danse.
Si tu as arraché tes bandages, danse.
Au beau milieu du combat, danse.
Danse dans ton sang.
Danse quand tu es parfaitement libre. "

           " Là ou passé et avenir sont rassemblés.
           Ni mouvement depuis, ni mouvement vers,
           Ni ascension, ni déclin.
           Sans le point, le point immobile,
           Il n'y aurait pas de danse,
           Et il n'y a que la danse.
"


Et en point d'orgue, ce magnifique - oh combien ! - duo :